Il s’agit ici d’une reproduction vendue par ASMC.
J’ai hésité plus d’un an avant de l’acheter. Finalement mes états d’âme à repeindre une vieille coque pur jus et une bonne promotion de 20% ont eu raison de moi !
Ce casque est proposé habituellement à un prix de 60€ (rajouter 8€ de frais de port), c’est une reproduction en acier de taille unique.
Petit aparté sur le colis. Ma dernière commande chez ASMC datait de 2012, j’avais oublié les petits “goodies” bien agréables à recevoir ! Le colis est juste assez scotché pour tenir fermé. En fait à réception j’ai même cru que qqun l’avait déjà ouvert… Mais tout est là intact.
Un calendrier-poster taille A2 quand même, le catalogue ASMC, un autocollant et un truc à manger non identifié.
Le premier qui trouve ce que c’est… C’est mentionné nul part et les ingrédients sont en allemand :p
Alors que trouve-t’on sinon dans le carton ? Un truc ressemblant vaguement à un casque et emballé dans deux épaisseurs de plastique. Peinture bien protégée en somme.
Avant de s’y intéresser de plus près il est bon de faire un aparté historique. Au début de la première guerre mondiale, peu de corps militaires sont dotés de casques, globalement seule la cavalerie en dispose. La guerre de mouvement ne montre initialement pas de grande nécessité à l’adoption d’une protection pour le crâne. Mais quand la guerre s’enlise, passant à une guerre de position, et que les soldats s’enterrent dans les tranchées, le casque apparaît désormais indispensable puisque 75% des blessures sont faites à la tête. Et parmi celles-ci, 88% sont mortelles.
Cervelière portée sur le képi plutôt qu’en dessous.
On comprends mieux pourquoi l’armée se dote en urgence de “cervelières”, sortes de demi sphères en acier à placer sur le crâne, sous le képi. De protection insuffisante et inconfortable, début 1915 l’armée fait un appel d’offre. Celui du Colonel Adrian l’emporte de par son réalisme, efficacité et facilité de fabrication. Il sera distribué aux troupes dès septembre 1915, près de 7 millions de casques seront fabriqués en à peine 1 an. Assemblé à partir de 3 pièces d’acier embouti et doté d’une visière, garde-nuque et cimier. Il existe 3 tailles de coque et pour chacune 3 tailles de plaquettes gaufrées permettant de fixer la coiffe et donc d’adapter encore les casques aux tailles de tête. Sa carrière durera longtemps au travers de différents modèles et adaptations, il se verra en service dans de nombreuses armées comme en Italie, Belgique ou dans les Balkans. Un casque assez mythique finalement.
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La peinture est du plus bel effet, je ne saurai dire si la teinte est réaliste mais rien qui me semble franchement incohérent. Ça brille un tout petit peu, juste assez pour dire que ce n’est pas mat. Mais vraiment pas assez pour dire que ça brille vraiment. Ça reflètera quand même un peu la lumière du soleil en plein cagnard.
Assemblage correct mais sans plus, de toute manière ça m’étonnerai que le vrai ait été assemblé avec plus de soin…
L’insigne en métal : la bombe avec les initiales de la République française.
Le cimier.
L’envers du décors est un peu moins flatteur, quoique réaliste. En taille unique on construit pour les grands et on adapte pour les petits.
Au moins c’est du cuir mais point de réglage du tour de tête. Pour moi c’est pas gênant comme j’ai une grosse tête. Pour d’autres ça le sera à moins de ne bidouiller un peu.
Et la mauvaise nouvelle c’est qu’il n’y a pas les gaufrettes du vrai casque, la coiffe est spécifique et non interchangeable (à priori) avec une reproduction de coiffe.
À gauche le casque 1915, à droite mon casque Adrian 1926, la coiffe ressemble donc plus au modèle 26 qu’au 15. Si vous envisagez de bidouiller, je vous orienterai peut être plus vers du modèle 26. Pas envie de découdre la coiffe pour vérifier le type d’attaches.
La jugulaire en cuir brun, assez épaisse et rigide, peut être qu’elle se fera plus tard.
Le seul réglage possible au moyen d’un lacet en cuir qui permet de régler la hauteur du casque sur la tête.
L’aération sous le cimier :
L’attache de la rondache sur l’avant du casque :
Pour ce qui est de la cohérence de teinte entre ce casque et mon ensemble suisse WW1, je ne suis pas mécontent du tout !
Vous pouvez jeter un œil à la présentation de cet uniforme ici : Tenue WW1
Comparaison avec deux casques Adrian modèle 26 :
En conclusion : Un casque de bonne qualité, neuf au prix correct même si je lui trouverai un prix de 50€ plus adapté. Il conviendra très bien aux grandes têtes, moins aux petites qui ne pourront pas remplacer la coiffe par une repro standard (ce qui reste à confirmer). En bref, l’extérieur est vraiment top, l’intérieur présente des subtilités qu’il faudra prendre en compte avant l’achat.
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See you soon !
Oioi.
OioiAirsoft 
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