1911A1 CYBERGUN : 100th anniversary -vs- 2017 version


drapeau-ang-usa en us flagSee the english version here.


À l’occasion de la sortie du nouveau M1911A1 CYBERGUN, passé relativement inaperçu pour le moment, je vous propose, toujours dans le but d’apporter à la communauté les clés de décryptage, un comparatif avec l’ancienne version, connue sous le nom de Colt 1911 A1 100th anniversary.


Tout d’abord, parlons de cette 1ère version, le Colt 100th anniversary. Assez répandu sur les terrains d’airsoft, il fait la joie des amateurs de gros kick en quête de sensations de jeu. Il ne fait en revanche pas l’unanimité chez les amateurs de 1911A1 en quête de performances ou de réalisme qui lui préfèrent souvent les modèles à mécanique MARUI pour leur parc de pièces détachées disponibles. En effet, ce modèle distribué par CYBERGUN est fabriqué par la marque KWC qui ne propose pas une mécanique “standard” et encore moins de pièces détachées ou d’upgrade. Aucun fabricant à ma connaissance ne propose de pièces d’amélioration pour les répliques propriétaires KWC. Ce point négatif étant relativement contre-balancé par une mécanique jugée solide par les possesseurs de la réplique malgré la contrainte du CO2.
À mon sens ce qui dissuade les fans de 1911 d’acheter cette réplique c’est l’absence de marquages gravés, seulement faits au laser, des marquages fantaisistes typés airsoft et une peinture très particulière, autant de points qui pour ma part m’ont découragé d’acheter cette réplique ces dernières années.

Et il y a quelques jours, CYBERGUN mettait en vente sa nouvelle mouture de la réplique, une version 2017 annoncée comme plus réaliste avec aspect phosphaté/parkérisé, marquages gravés. Forte du succès récent de ses railguns et du Colt mkIV, la firme française envoie des messages positifs à la communauté en semblant prendre en compte l’avis des joueurs et améliorant progressivement la qualité des ses produits. Mais qu’en est-il vraiment ici ? Et ben j’ai acheté les deux répliques pour en faire le comparatif, il y a plus qu’à suivre le guide !

Juste pour information :

BUNDLE :

Il faut voir que la boîte de la nouvelle version fait pâle figure comparé à l’ancienne, la marque CYBERGUN n’y apparaît même pas, pas de polystyrène de protection. Je ne remercie par ailleurs pas le magasin à qui j’ai acheté cette réplique, 3ème commande, première où je suis déçu par l’emballage. J’ai quand même payé 9,30€ TTC pour l’emballage et les frais de port, je vous laisse jeter un œil, j’ai reconstitué le carton, pour ma part je trouve ça un peu prendre les gens pour des cons, la boîte de la réplique est simplement recouverte de carton et expédiée tel quel. Bien évidemment à la réception, le carton est un peu défoncé. Point rouge pour ce shop.

Au delà de ça, on peut remarquer que le manuel livré avec la réplique n’est pas tout à fait le même que dans la version 100th anniversary, tout est identique sauf la partie sur la garantie. Finie la garantie 5 ans CYBERGUN, en tout cas sur cette réplique. Dommage. Après il y a toujours la garantie légale comme pour toutes les autres répliques : 1 an ou 2 ans, je ne sais plus.

En revanche il faut remarquer l’apparition d’un adaptateur pour silencieux dans la version 2017, qui se visse sur le canon externe. Et ça c’est plutôt cool !


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Bon. Trêve d’introduction. Passons aux choses sérieuses ! Cliquez sur la galerie pour faire défiler les photos en HD et voir les différences :

CONCLUSION :

Cette nouvelle version de 1911A1 CYBERGUN est une évolution du modèle 100th anniversary. Les marquages sont désormais réalistes, finis le “MADE IN TAIWAN”, “CAL 6MM”, (on garde néanmoins le “F” dans son hexagone). De nouvelles marques apparaissent comme les traditionnels “G.H.D.”, “P”, “T”+logo, “UNITED STATES PROPERTY”, “M1911A1 U.S.ARMY”, “69” et et et… un numéro de série unique ! Le tout est gravé assez profondément d’une manière assez propre, simplement la peinture à certains endroit qu’on pourrait ébavurer pour améliorer le tout. On pourra simplement déplorer l’absence de “.45 ACP” sur la chambre qui est dépourvue de marquage. La teinte est revue complètement, on passe d’un gris foncé pailleté légèrement brillant à une peinture d’un gris plus clair, uniforme et matte du plus bel effet. J’avais lu quelque part que la mécanique avait été remise à jour mais il n’en est rien du peu que j’ai démonté, aucune différence visible entre les deux versions (à moins que ça ne soit au niveau du nozzle), les culasses sont par exemple interchangeables sans soucis particulier. Petite cerise sur le gâteau, la réplique est désormais vendue avec un adaptateur de silencieux !

S’il fallait améliorer encore l’engin (si jamais un salarié ou responsable de CYBERGUN passe par ici), j’ajouterai un marquage .45 ACP sur la chambre, un faux extracteur, je reverrai la fabrication du mag catch ou de la découpe l’accueillant, il y a un jour non négligeable entre ces deux pièces et enfin revoir les vis des plaquettes, diamètre trop faible pour leur logement et elles dépassent des plaquettes sur les deux du bas et peut être mouler le guidon sur la culasse pour éviter le jour entre ces deux parties.

Une réplique au kick puissant, des marquages réalistes gravés, une peinture propre et bien choisie, un chargeur low profile malgré l’usage du CO2 et une mécanique/chargeurs compatibles avec la précédente version (qui reste d’actualité) font de cette réplique un investissement très intéressant alliant enfin sensations de jeu et réalisme. Le prix est plus élevé, à chacun de déterminer si le surcoût d’environ 20€ le mérite. Pour ma part oui. Une V2 réussie par un CYBERGUN en pleine “mutation positive”.


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Tags : 1911 M1911 M1911A1 1911A1 Colt review airsoft oioi oioiairsoft comparatif comparative test review gbb gaz co2 ancien récent KWC

Custom parts manufacturing with PROXXON PD400

Hop ! Une petite vidéo de fabrication de pièces custom avec un tour PROXXON PD400. Ici le spring guide plug N°3mk1 et le spring guide N°3mk2.


Quick video on custom parts manufacturing with a PROXXON PD400 lathe. Here the spring guide plug N°3mk1 and the spring guide N°3mk2.


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Crosse 1911 / 1911 stock – Part 5

Suite du projet de crosse pour 1911.

8ème étape – Usinage boutons et vis :

Quelques bouts de bois, découpe à la scie pour faire des pseudo-cercles, mis en rotation sur la perceuse à colonne et râpe/lime pour faire qqch de bien rond. Quelques stries réalisées au cutter pour améliorer l’esthétique. Bon c’est pas ça qui est ça, c’est assez moche en fait. J’ai fini par les effacer sur la face plate. L’axe fileté n’est autre qu’une vis M3 dont la tête est insérée dans un des deux disques. Un écrou est frappé au marteau sur le second disque pour fixer le tout et on casse un disque au passage, histoire de bien recommencer un truc chiant…
Vis standard raccourcies et tournées sur la perceuse à colonne pour arrondir les têtes.


 

9ème étape – Découpe de la crosse et finitions :

Bah… de la découpe à la scie, de la râpe à bois, papier de verre, insertion de la cheville de camouflage de l’orifice de passage du picot. Puis teinture à bois.


 
La suite très vite.
See you soon !
Oioi.


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1911 : spring guide plug N°1 mkI

Dans la lignée d’un article où je traitais d’un spring guide plug allégé, je vous présente ici ma toute dernière réalisation sur le même thème mais… bien mieux ! Comme je vous l’annonçais ici pas plus tard qu’il y a quelques jours, un tour à métaux a fait son apparition dans ma caverne. Et ça y est, il est mis en œuvre !

Vous pouvez jeter un oeil à cet article : https://oioiairsoft.com/2016/12/31/diy-lightweight-spring-guide-plug-for-1911/
Ou alors je vous la fait courte ci-dessous.

Version courte : Alléger les pièces mobiles lors du cycle d’un GBB s’avère très intéressant :
– Réduction de la consommation de gaz
– Optimisation capacité de tir et fonctionnement de l’arrêtoir de culasse
– Cycles de tirs plus rapides et cadence plus élevée
– Réduction des contraintes sur la réplique
– Meilleure reproductibilité des tirs
– Tirs plus stables.

En airsoft et plus particulièrement sur les Colt 1911 GBB, le spring guide plug est une pièce qu’on ne retrouve à priori pas en version allégée et pourtant ça me semble particulièrement pertinent comme elle est réalisée en zamak ou acier donc lourde dans tous les cas. Le modèle TOKYO MARUI en zamak pour 1911A1 pèse 22.3 grammes, la même pièce fabriquée par GUARDER, en acier, pèse 17.1g.
Comme je l’écrivais dans cet article, la différence de poids entre une culasse pour M1911A1 en ABS et une en aluminium est de 43.6 grammes (c’est marrant ça fait pile poil le double du poids du spring guide plug). Donc reproduire exactement la même pièce en aluminium permettrait un gain théorique de 13.3g en passant de 22.3 à 9.0g. En gros, cette manipulation permettrait d’annuler à hauteur d’1/3 le surpoids d’une culasse en métal.

La dernière fois, avec mon prototype j’avais obtenu une pièce de 5,3g, supprimant 76% du poids de la pièce originale. Annulant ainsi, juste pour référence, 40% du surpoids d’une culasse métal comparé à une culasse ABS.

Voilà, on en reste là pour le plantage de décors, si les détails vous intéressent, ça se passe ici : https://oioiairsoft.com/2016/12/31/diy-lightweight-spring-guide-plug-for-1911/

Hop en avant ! J’ai utilisé pour ce projet de l’aluminium 6060, ça se trouve assez facilement dans les métalleries si on est prêt à en acheter 6 mètres (longueur minimale par ici sur ce genre de produit). Découpé à la meuleuse, placé dans le mandrin du tour à métaux et usinage de la forme extérieure avec des outils classiques. Perçage du fût avec un forêt à métaux et fond aplati avec un forêt à bois modifié pour l’occasion. Finition extérieure avec un outil fabriqué lui aussi pour l’occasion, à base d’outil DREMEL. Séparation de la pièce du reste du cylindre en aluminium, placée à l’envers dans le mandrin, finition de la partie avant et un petit coup de laine de fer 000 sur l’avant pour casser juste un peu les arêtes et polir un peu la seule partie visible de l’extérieur du GBB. Je ne m’attendais pas à ce que ça donne cet effet usé/ancien mais je trouve ça très bien finalement.

Faites défiler les photos ci-dessous pour voir les différentes étapes.

 

Ça commence à faire pas mal de copeaux pour une si petite pièce ! J’avais fait quelques essais du tour avant cette pièce mais là je me rends compte que le plus difficile finalement c’est la contrainte des cotes. Afin d’avoir une pièce parfaitement ajustée dans la réplique, j’ai passé un temps fou à prendre des mesures au pied à coulisse avant de corriger jusqu’à une précision de 0.025mm. 6 heures de travail sur cette pièce, c’est énorme mais il faut prendre en compte l’apprentissage et la conception de la manière de l’usiner. Il y a un grand potentiel d’amélioration pour les prochaines pièces mais alors quel kiffe une fois la pièce terminée, avec ses arêtes bien vives et son état de surface comparé à mes anciennes méthodes obsolètes…

Allez des photos de la pièce terminée, cliquez pour faire défiler :

 

Concrètement je suis particulièrement satisfait du résultat. L’état de surface est plus que correct, persistent quelques traces d’usinage mais j’apprécie assez ces stries qui témoignent du type d’usinage. Assez sexy je trouve en fait. Les arêtes sont belles, le corps affiné pour perdre du poids et la collerette réduite au maximum. L’état de surface interne, là où circule le ressort récupérateur est quant à lui perfectible quoique déjà correct lui aussi, mais toujours un poil moins bon que les surfaces extérieures. Le fond est plat, permettant un appui parfait du ressort, l’entrée est chanfreinée pour rattraper un éventuel décalage de la compression du ressort lors des tirs. Le poids final est d’environ 4 grammes, ce qui est assez inespéré. Comme améliorations possibles, excepté la surface intérieure, j’effectuerai bien un quadrillage à l’avant comme sur les modèles de M1911A1. C’est à peu près tout ce que je vois aujourd’hui pour cette première version “N°1 mkI”.

Pour comparer avec le modèle d’origine TOKYO MARUI et mon prototype désuet :

 

Et voilà ! Une belle pièce d’aluminium, beaucoup de plaisir à la réaliser. Je trouve ce truc assez prometteur, 4.06 grammes c’est juste trop bien, il sera difficile d’aller plus bas sans faire de compromis sur la solidité, encore que… Les ajustements se font au poil pour que tout soit bien aligné/plat/lisse et sans jeu. Le reste de l’esthétique est perfectible et customisable à souhait… Le miens passera par la case bronzage à froid d’ici peu.
Il y aura d’autres versions !

See you soon !
Oioi.


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[Review] 1ère réplique d’airsoft made in France !

Aujourd’hui je vous propose de jeter un œil à ce qui est à ma connaissance la tout première réplique d’airsoft 100% fabriquée en France et fonctionnelle.
En avant première et avant toute commercialisation dans les shops !
Et contrairement à mes habitudes : en vidéo s’il vous plaît !

Le carton reçu :

Unboxing et review en vidéo :


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A + !
Oioi.

Crosse 1911 / 1911 stock – Part 4

Suite du projet de crosse pour 1911.

6ème étape – Fin de l’usinage du main spring housing :

Les rainures étant faites sur cette pièce, il ne reste plus qu’à réaliser un trou pour accueillir le picot de verrouillage. Les lèvres ne servant qu’à maintenir le 1911 dans l’axe de la crosse, il peut toujours coulisser, le picot servant à empêcher ce coulissage. Là encore il faut apporter pas mal de soin à cette étape, si le trou n’est pas en face du picot, le projet tombe à l’eau. Même en tentant de rattraper le coup ça ne sera pas top car il y aura du jeu entre réplique et crosse, autant dire que le ressenti final à l’utilisation sera négatif.
L’idée c’est de monter la réplique avec son main spring housing sur la crosse et de venir marquer le centre du picot au moyen d’une tige spécialement usinée avec la perceuse à colonne, un pointeau quoi. J’ai aplati préalablement la zone afin que les reliefs ne viennent pas perturber le traçage puis perçage. Une fois cette cruciale étape réalisée, plus qu’à percer et hop !


 

7ème étape – Usinage du picot et de son logement :

À partir d’un rond en acier, tourné sur ma perceuse (je n’avais pas encore reçu mon tour à métaux à l’époque du bricolage) le picot est réalisé. Il a le diamètre du trou de la crosse qui l’accueille, son arrière a un plus faible diamètre qui permet d’y maintenir l’extrémité du ressort qui le poussera. Il est également percé et taraudé pour accueillir une vis qui permettra de le mobiliser à la main de l’extérieur. Cette vis effectuera une translation permettant de reculer le picot pour monter le Colt, une fois relâché, le picot viendra grâce au ressort verrouiller la réplique en place. Il faut donc usiner une fenêtre des deux côtés de la crosse. Dans le bois et dans chacune des deux lèvres en acier : perçage, dremel, limage…
Comme j’ai percé trop loin le trou qui accueille le picot j’ai réalisé une bague en acier, percée et dans laquelle une goupille passera pour la fixer à la crosse. Ainsi le ressort prendra appui dessus et ça tiendra bien ! Un bout de bois usiné dans une cheville d’un meuble Ikea HS viendra fermer l’arrière du logement de manière “esthétique”. J’ai pas pris de photo finale mais elle sera bien coupée à ras de la crosse de manière à ce qu’on n’y voit plus rien.


 
La suite très vite.
See you soon !
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Crosse 1911 / 1911 stock – Part 3

Suite du projet de crosse pour 1911.

5ème étape – Usinage du “talon avant” :

À partir d’un plat acier, perçage en plusieurs points pour le passage des vis de fixation et pliage au marteau pour épouser l’angle de la crosse. Jusqu’à ce que… ben l’acier se déchire au pli. Ça tient mais ça sera pas durable alors je préfère finir de “déchirer” le métal (musclor!) histoire d’avoir une base saine, ça change juste un peu le plan puisque seule partie avant sera métallisée.
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Fraisage des trous et perçage de la crosse pour fixer cette pièce.


 
Perçage de la crosse afin de faire passer le picot qui viendra verrouiller le main spring housing en place. Seul hic j’ai percé trop loin sans penser à la forme de la crosse et j’ai traversé… Grrr ! On rattrapera ça plus tard.


 


5ème étape – Fixation des lèvres sur la crosse :

Perçage des pièces en acier de maintien afin de faire passer les vis de fixation à la crosse. Puis perçage de la crosse elle-même. L’occasion une fois les vis montées d’avoir une idée de l’avancement du projet. J’ai ensuite usiné des espèces de vis creuses dans lesquelles se trouvent des pas de vis, histoire de ne récupérer que le pas de vis. Ces tubes filetés seront donc intégrés à la crosse, permettant ainsi un vissage symétrique des deux côtés de la crosse malgré une faible épaisseur.
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La suite bientôt.
See you soon !
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Crosse 1911 / 1911 stock – Part 2

Suite du projet de crosse pour 1911.

3ème étape – Usinage du main spring housing :

J’ai pris le parti de sacrifier un modèle de marque TOKYO MARUI plutôt qu’un ARMY dans un soucis d’adaptation sur un maximum de modèles (différences de cotes entre les marques). La pièce en question :
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L’idée c’est de créer des rainures qui accueilleront les lèvres du système côté crosse. Pour que l’ajustement soit parfait, j’ai tracé les repères avec la pièce montée dans la frame et le tout fixé dans un étau. Ça permettra un parallélisme parfait entre les lèvres et la frame, ce qui n’a aucun intérêt fonctionnel puisque le maintien de la crosse ne se fait pas sur la frame mais uniquement le MSH. C’est juste histoire que ce soit bien joli quoi… Une fois bien tracé, il n’y a plus qu’à sortir la Dremel et tailler dedans. Par petites passes successives afin que la rainure ait la même profondeur partout et que vous ne pourrissiez pas votre pièce !
Là vous pourriez croire que le travail est terminé à ce niveau mais pas du tout. J’en parlerai dans un prochain article mais l’ajustement risque de prendre de très nombreuses minutes pour qu’il n’y ait pas de jeu entre réplique et crosse.
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4ème étape – Début des travaux sur le bois :

Un beau patron tout propre taillé aux bonnes dimensions et angles pour les parties importantes. La forme finale de la crosse ne sera pas encore taillée, ça sera pour la fin une fois le bouzin un peu plus avancé. J’ai acheté une planche de chêne en grande surface de bricolage. 2.20m par 15cm et 2cm d’épaisseur. En réalité c’est 2.2cm d’épaisseur, bizarre une telle marge d’erreur… Toujours est-il que ça m’a couté un peu moins de 30€ de mémoire.
J’ai retaillé les deux plaques en acier précédemment usinées pour que ce soit plus esthétique. Leur dessin reporté sur la planche, il n’y a plus qu’à réduire l’épaisseur de la planche à ce niveau pour incorporer les plaques à la crosse et donner leur écartement final. Donc là faut bien calibrer selon le main spring housing.
Faites attention à bien faire en sorte que les plaques se superposent bien par rapport à la planche, c’est primordial sinon le GBB ne sera pas dans l’axe de la crosse et… moche quoi. Donc là il faut apporter le plus grand soin possible à l’ajustement. Perceuse à colonne avec une fraise, de l’huile de coude, de la patience et de l’attention pour ne pas perdre un doigt.
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La suite bientôt.
See you soon !
Oioi.

 

 


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Crosse 1911 / 1911 stock – Part 1

Nouvel article sur la fabrication d’un accessoire pour Colt 1911. Jouant essentiellement au GBB et en particulier au 1911, j’ai eu envie de créer une crosse pour ce type de GBB afin d’optimiser les performances lors d’utilisations sur des terrains à longue distance d’engagement.
Après avoir regardé sur internet ce qu’il se faisait comme type de crosse, j’ai décidé d’utiliser un système de fixation similaire mais une forme de crosse complètement différente, celle qu’on retrouve le plus fréquemment ne me satisfaisant absolument pas. Étant un grand fan de la crosse pour Lüger P08, j’ai donc opté pour un hybride 1911/Lüger P08.

Allez on y va les loulous ?

1ère étape – Préparation des travaux :

Quitte à créer et fabriquer une crosse, autant la faire pile poil adaptée à votre physiologie. Quand il s’agit de répliques et plus particulièrement de répliques d’armes anciennes, l’ergonomie d’utilisation n’est pas toujours très bonne. Étant de grande taille, la crosse courte du SPRINGFIELD 1903 ou l’angle de la poignée pistolet des THOMPSON M1A1 ou 1928 ne me convient pas vraiment, inconfortable au possible en cas d’utilisation prolongée.
L’idée c’est donc de faire coïncider les dimensions de la crosse avec celles de votre bras/épaule/cou/tête pour une utilisation confortable et optimisée.

 

a – Se prendre en photo comme un con avec le pistolet à la main dans la position qui semble la meilleure.
Faire quelques mesures de longueur mais surtout d’angles.

 
 
 
 

b – Faire un patron en carton et se reprendre en photo pour vérifier les angles et longueurs. L’idéal c’est de faire le patron plus grand que ce qu’on imagine afin de couper/corriger facilement petit à petit. Dans l’absolu, faites vos mesures avec vos protections faciales habituelles pour vérifier s’il est possible d’épauler correctement.

 

c – Faire une ultime vérification de l’angle d’accroche de la réplique sur la crosse une fois celle-ci aux dimensions voulues. Un écart de quelques degrés peut se payer cher, si la réplique se retrouve à pointer trop haut il se pourrait que vous ne puissiez même pas aligner les deux mires.


2ème étape – Système de fixation :

Tout d’abord quelques photos trouvées sur le net d’un système de fixation :
Cliquez sur une image et faites défiler en grande taille.

Comme on peut le voir, c’est fait avec des plaques d’acier qui viennent se loger au moyen de lèvres dans des rainures usinées dans le main spring housing. Une fois la crosse “glissée” dans son logement, une pièce pivotante vient verrouiller en place crosse et main spring housing. J’ai choisi d’utiliser le système de rainures/lèvres mais de revoir le système de verrouillage que je juge un peu trop compliqué à reproduire avec mes moyens sans que persiste un jeu entre réplique et crosse.

NB IMPORTANT : Fixer une crosse sur un 1911 ne peut s’envisager que sur une réplique avec frame/carcasse en métal. En effet, la réplique étant tenue par la poignée, le poids de la crosse pourrait casser une frame en ABS par effet levier, tout le poids de la crosse étant concentré sur le logement du main spring housing dans la frame.

Cliquez sur une image et faites défiler en grande taille.


 
Je suis donc parti d’une chute d’acier, une tôle de 2mm récupérée dans une poubelle. Découpe à la meuleuse après traçage des angles ultérieurs. Par la suite il faut plier pour réaliser les “lèvres” du système de fixation. Une fois découpé, j’ai essayé de tordre directement à l’étau mais 2mm c’est déjà trop pour faire une pliure propre et bien droite avec les moyens du bord. J’ai donc réalisé une rainure à la meuleuse à l’endroit de la pliure afin de guider celle-ci. Remis dans l’étau et on tape au marteau sur un bout de bois qui va répartir de manière homogène le choc et permettre de plier partout de la même façon. Une fois plié à 90°, il faut réduire la longueur de la pièce de manière à ce que les lèvres ne fassent plus qu’un ou deux millimètres, selon la profondeur des rainures que vous envisagez de réaliser sur votre main spring housing.

Voilà voilà !
La suite très bientôt.
See you soon !
Oioi.


 
 


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Ruby partie 16 – Finished project


Voilà un petit moment que certains l’attendent, le programme des articles ayant été un peu chamboulé ces derniers temps.
Je vous présente donc le pistolet RUBY terminé.

Base : TT33 WE (review)
Fonctionnement : GBB – Gaz blowback
Matériaux : Aluminium, zamak, acier, noyer
Longueur : 16,3cm
Poids : 664g avec chargeur
Longueur canon interne : 6cm
Diamètre canon interne : 6.05mm
Hop-up : Oui, réglable
Arrêtoir de culasse : Oui, fonctionnel
Sécurité : Oui, fonctionnelle
Chargeur : TT33 WE, sans modification
Capacité chargeur : 14 billes

Comparatif rapide :

 

Récapitulatif :
Parti sur une base de TT33, ressemblant vaguement au pistolet RUBY, j’ai usiné l’engin de manière un peu violente pour le raccourcir, le percer, le meuler… La réplique se retrouve dotée d’un guide ressort proche de celui du RUBY, au passage le spring guide plug est reconstruit pour corriger un gros défaut de conception du TT33 WE. Le shortstroke est rattrapé par usinage du canon externe et d’un cran sur la culasse permettant à l’arrêtoir de culasse de fonctionner correctement. La mire avant est fabriquée en acier et l’arrière est retravaillée. Une nouvelle pièce est fabriquée pour ressembler à l’arrêtoir de culasse du RUBY. Sur mon custom, cette pièce servira plutôt à intégrer une sécurité à la réplique sans trop s’éloigner du design original. Pas mal d’heures de travail dessus mais la sécurité est fonctionnelle. Celle-ci est intégrée aux plaquettes réalisées sur mesure en noyer qui m’ont par ailleurs obligé à violemment meuler la frame afin d’y intégrer des bagues de fixation filetées. Concrètement les plus gros écarts par rapport au modèle sont l’arrêtoir de culasse que j’ai fait le choix de conserver pour ne pas sacrifier le fonctionnement de la réplique, les stries de préhension à l’arrière de la culasse et les marquages soviétiques sur le dessus de celle-ci. Ponçage + mastic + peinture et c’est réglé mais ça n’est pas dans mes cordes !
Au final je suis particulièrement satisfait de ce custom qui a, comme tous mes customs entamés, bien traîné. La réplique fonctionne parfaitement, elle risque fort de voir prochainement les terrains avec une tenue de résistant ou WW1 si j’arrive à en constituer une correcte !

Place aux photos : cliquez pour faire défiler en grande taille.

 

J’espère que cette petite série d’articles sur ce custom vous a plu. N’hésitez pas à me le faire savoir, que je sache si je réitère l’expérience au prochain !
See you soon !
Oioi.


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